Découvrez Alger, la Blanche
Seconde séance photo, comme promis dès mon retour sur Paris. Je vous avais laissé à Sétif sur les hauts plateaux avec ses ruines romaines et la fontaine d'Aïn el Fouara. Décollage pour Alger, la blanche.
1/ Quelques vues aériennes de l'Algérie.
Après les hauts plaines de Sétif situées à plus de 1000 mètres d'altitude, l'Algérie montagneuse et enneigée (le Djurdjura, massif montagneux de 80km en Kabylie culminant à 2308 mètres - les Romains l'appellaient la Montagne de Fer - Montus Ferratus) ... avant de découvrir ses plages bleues.
2/ Alger, la Blanche ... et bleue par ses volets
- Notre Dame d'Afrique, la basilique d'Alger qui fut construite sur un plan byzantin en 1872. Elle domine la mer de ses 124 mètres et est accessible par téléphérique (par manque de temps, je n'ai pu m'y rendre et admirer la vue sur la baie d'Alger qui y est magnifique!). La basilique est considérée, à juste titre je pense, comme le pendant de Notre-Dame de la Garde à Marseille. Son importance symbolique et religieuse se trouve résumée dans cette maxime inscrite en français, en arabe et en kabyle: " Notre Dame d'Afrique, priez pour nous et pour les Musulmans".
- La Grande Mosquée d'Alger, construite par Youssef Ibn Tachfin au XIème siècle et reconstruite en 1794. Pendant la colonisation, elle devint la Cathédrale Saint-Philippe avant de redevenir une mosquée. Elle est située près de la place des Martyrs.
- La Grande Poste d' Alger, construction de type néo-mauresque qui se trouve en plein coeur d'Alger
- Rue commerçante Didouche Mourad
- Les toits d'Alger avec vue sur le Monuments des Martyrs: haute de 90 mètres, ce monument est composé de trois palmes reposant sur une vaste esplanade où repose la "flamme éternelle".
3/ le port de Sid Fredj( ou Sidi Ferruch): la particularité historique de ce port est que c'est par ce port qu'Alger est tombé aux mains de français en 1830. Alger, pendant de nombreux siècles, avait su repoussé les diverses attaques menées par la mer. Au début du 16ème siècle, Barberousse prit place à Alger à la place des Espagnols et ce dernier détruisit en 1529 la forteresse espagnole construite sur les îlots. Barberousse construisit la jetée d'Alger, reliant les îlots à la terre ferme et construisant ainsi le premier abri cotier de la ville. Une ville difficilement prenable donc par la mer !
PS: j'aurais bien aimé prendre quelques photos de la Casbah mais je n'ai pu m'y rendre par manque de temps. En revanche, si vous souhaitez découvrir la Casbah par la littérature, je vous conseille La disparition de la langue française d' Assia Djebar, auteur algérienne et membre de l'Académie française depuis peu.